Avec le photographe Jacques Boquet, Anne Bataï et son modèle Daouda NDiaye nous invitent à une danse des gestes à travers une trilogie qui se veut au-delà de l’art pour toucher l’essence du beau et nous offrir une rencontre spirituelle.
Anne Bataï d’un geste simple, enfantin, utilise la matière et les couleurs pour se mettre au service des différences.
Guidée par sa peinture, elle fait perdurer la rupestre, art trop relégue par les peuples d’écriture.
Dans son œuvres cette peintre fait apparaitre la laideur des préjugés, la pensée standardisée, bien rangée et laisse place à une renaissance ; celle de la beauté des temps. Le temps réanimé, crée l’essentiel du vivant, coordonne le mouvement d’un corps transformé.

Extrait de la préface du livre « ANARKHIA / Daouda »
Isabelle Lesouef - Philosophe anthropolgue